Compte rendu stage de vélo du 08 au 12 Mai 2013
Rédigé par Julien Ecoffard
Jour 1 :
08 Mai 2013 : Pertuis – La Roque Esclapon : 134km, 2100 mètres de dénivelé.
C’est en ce mercredi 8 mai ensoleillé que nous nous sommes retrouvés à 08h30 du matin chez Michel et Jean-Marc Acéro pour le grand départ. Les plus pressés étaient là à 08h00, et cela a permis de remplir tranquillement le fourgon que Jean-Louis a proposé de conduire en ce jour de départ. Oliver, Claude, Vincent, Théo, Jean-Marie, Stéphane, Pascal, Jean-Pierre, Jean-Louis, Michel et Julien étaient au rendez-vous et équipés comme jamais pour affronter ces 5 jours de stages !
A 09h00, et après un détour pour acheter le pique-nique, nous voilà parti en direction de Vinon. Accompagné de Jean-Marc pendant les 20 premiers kilomètres, et de Didier pendant 75, nous avons franchi quelques difficultés dans la matinée, comme la route de Vinon. Après le pique-nique à Tourtour, Didier est reparti en direction de Pertuis et nous avons continué notre route vers la Roque Esclapon. L’après-midi a été particulièrement marqué par la montée le long du camp militaire de Canjuers, longue de 8,3 km à 4,8% de dénivelé moyen.
Arrivés à proximité de l’hôtel 4 courageux ont décidé d’escalader le Col du Lachens (5 au départ, mais je me suis dégonflé quand j’ai vu l’état de la route qu’on devrait descendre), sous l’impulsion d’un Michel toujours avide de « raccourcis ». Ce léger détour leur aura permis d’augmenter leur parcours de 27 kilomètres et de surtout 800 m de dénivelés.
Pour les autres, il a fallu attendre que les chambres soient prêtes pour pouvoir prendre une douche bien méritée. Le soir, et après une bière fraîche dégustée, nous nous sommes attablés tous ensemble pour dévorer le premier de nos fructueux repas.
Jour 2 :
09 Mai 2013 : La Roque Esclapon – Levens : 139km, 2000 mètres de dénivelé
Le 09 Mai, et après un bon petit déjeuner, nous voilà prêts à partir à 09h00 du matin. Le temps est très clément et les températures plutôt agréables au vu de l’altitude de l’hôtel (920 mètres), nous avions peur de partir à la fraîche. Plusieurs difficultés au programme de cette journée. La première se situe à 3 kilomètres du départ, avec le col du Clavel. Idéal pour faire monter le cardio et réveiller les cuisses encore endolories de la veille. La plus grosse difficulté de cette journée, aura été la montée vers Aspremont, longue de 11 km avec un dénivelé moyen de 4,6%, mais ponctuée par des « replats » et des gros « coup de cul ». Ce col aura été compliqué tant au niveau des jambes qu’au niveau géographique pour Théo, qui pris dans son élan s’est trompé de route et est parti directement vers Levens. Après maints coups de fils, on a réussi à la joindre, et on s’est retrouvé au pied du col de Châteauneuf (à Tourette-Levens). Au final, ce crochet lui aura rajouté 15 km. Théo commençait à fatiguer et Michel et moi l’avons aidé à franchir ce col en lui servant de « poisson pilote ». Une fois ce col redescendu, il nous restait 5 kilomètres de faux plats (à 3% de moyenne tout de même). Arrivé à l’hôtel de Levens, nous avons été épaté par la beauté de l’hôtel, du jardin et des chambres. Tout le monde se retrouvait dans un lit plutôt confortable sauf Olivier qui héritait d’un lit d’appoint et qui a préféré passer la nuit avec Pascal… en tout bien, tout honneur .Après un petit tour au village pour se désaltérer, un repas délicieux nous a été servi de retour à l’hôtel.
Jour 3 :
10 Mai 2013 : Levens – Puget-Théniers : 110 km, 2100 mètres de dénivelé
En cette troisième journée, il nous a fallu démarrer avec un impondérable : la pluie ! C’était notre crainte, et finalement, on l’aura eu. Fort heureusement, celle-ci n’aura duré que quelques heures et était de faible intensité. Pour rajouter à la difficulté du démarrage pluvieux, Stéphane a eu la joie de crever au bout de 50 mètres. Heureusement, il en avait une sur lui, mais dommage, elle était aussi crevée… Une fois sa chambre à air changée, nous voilà partis vers la première difficulté du jour qui a inspiré Jean-Marie : Le vallon de Duranus. Ce vallon, comme son nom l’indique, nous a fait découvrir des paysages difficiles à escalader mais magnifiques que nous avons pris le temps d’admirer. Après cela, nous sommes redescendus tout en bas de la vallée, pour finalement la remonter entièrement par la Madone d’Utelle. Cette montée, pardon ce col, de 14,3km avec 5,9% de dénivelé moyen et classé hors catégorie, nous amène vers un observatoire qui nous offre une vue splendide mais également une chapelle : le sanctuaire de Notre-Dame des Miracles. Une fois en haut, nous sommes redescendus par la même route (ah si on l’avait su avant … on l’aurait fait quand même). Ensuite, la route vers Puget-Théniers était encore longue et ponctuée par un final particulièrement difficile, avec une montée de faible pourcentage, mais quasi permanente de 32 km ! Le pique-nique a été pris pendant cette côte, réclamé par l’ensemble des cyclistes, dont je faisais partie car je souffrais d’une bonne fringale et les barres céréales n’y faisaient plus grand chose. Et c’est là que nous avons pu découvrir un magnifique panier pique-nique, concocté par nos hôtes de Levens. Après ce repas dégusté, il a fallu redémarrer, et ce n’était pas chose aisée ! Heureusement que Pascal tenait à « attaquer » et ça a réveillé la meute pour finir les 27 km qu’ils nous restaient à grimper. Une fois fini, une belle descente de 17 km allait nous mener à Puget-Théniers.
Arrivé à l’hôtel, nous avons été accueilli dans un cadre plutôt agréable, et pour une fois, la civilisation était autour de nous. Nous avons pu aller faire un tour au village et pour ne pas déroger à la tradition, nous nous sommes désaltérés tous ensemble avec une bière du printemps.
Pour la seule fois du stage, nous n’avons pas dîné à l’hôtel mais dans un restaurant juste à côté nommé « le bon coin ». Pour 23€, nous avons mangé en très grande quantité et en plus, c’était bon. Jean-Marie a même échangé son entrée contre une pizza, par peur de manquer probablement ! Nous sommes sortis de ce restaurant repus, et certains ont préféré faire une petite balade digestive pour éviter de s’endormir le ventre plein !
Jour 4 :
11 Mai 2013 : Puget-Théniers – La Palud-sur-Verdon : 139 km, 2200 mètres de dénivelé
En ce quatrième jour, il a fallut se décider pour savoir qui allait conduire le camion. Après maintes discussions afin d’arranger tout le monde, Michel a proposé de partir à 08H15, soit 45 minutes avant le reste de la bande. Il était accompagné par Jean-Louis et Vincent. Les deux derniers cités avaient dans l’idée de prendre de l’avance sur le reste de la bande, pour ne pas la ralentir pendant les difficultés. Peut-être aurions-nous pu les rattraper si Stéphane n’avait pas encore crevé au moment du départ… Décidemment, son vélo n’était pas du matin. Michel, quant à lui devait faire demi-tour pour aller récupérer le camion en bas de la Colle Saint-Michel. Théo a emmené le camion sur place, le vélo dans la soute, l’a déposé, et a rejoint le reste du groupe en vélo afin de rouler quelques kilomètres avant de commencer la première difficulté du jour. Pendant la montée de 11 km, avec un dénivelé moyen de 5,2 %, nous avons croisé Michel qui redescendait pour aller récupérer le camion. Il a donné à toute la bande nos distances jusqu’au sommet. C’était déjà dur comme col, sans aucun répit, mais quand en route on entend « allez, encore 9 km », on sait qu’on n’a pas fini d’en baver. Pendant ce temps là, Jean-Louis et Vincent continuaient leur route et nous n’allions pas les revoir avant la pause déjeuner. Une fois la descente du col effectué, Pascal reprenait le volant et Michel se chargeait de menait le train afin de nous emmener vers les difficultés qui nous attendaient. Au bout d’un moment, nous avons retrouvé Jean-Louis et Vincent qui s’étaient arrêtés « depuis 30 minutes » sur une aire de pique-nique. Le repas pris, il nous restait encore 70 kilomètres de ce qui était l’étape la plus longue et la plus dure. Au final, l’après-midi nous a amené vers des belles portions roulantes mais aussi des côtes extrêmement difficiles dont la montée vers « le point sublime » et enfin celle qui nous menait vers l’hôtel de la Palud sur Verdon !
Arrivé à l’hôtel, il a encore fallu attribuer les chambres, et une fois n’est pas coutume, nous avions trop de chambres !! En effet, on avait prévu un lit par personne mais il ne fallait pas casser les « trinômes » qui avaient pu se former ! Une fois la répartition effectuée, nous avons pu aller à la Palud-sur-Verdon afin de visiter le village, et pour ne pas déroger à la tradition, nous avons trouvé un bar pour aller boire une pression. Dans ce bar, un groupe s’installait pour faire une soirée, ce qui donna des idées à certains ! Une fois l’apéro pris, le dernier dîner du stage nous a été servi, et comme d’habitude, celui-ci était très copieux et bon ! Enfin, pour les couche-tard dont l’ami Claudio, il nous a été possible d’aller danser au village (tout en pensant à l’étape du lendemain, il va s’en dire) !
Jour 5 :
12 Mai 2013 : La Palud-sur-Verdon – Pertuis : 122 km, 1600 mètres de dénivelé
Quand c’est le dernier jour, on a forcement la tête au retour à la maison. En plus, le temps est un peu plus frais que les autres matins, autour de 10 degrés. On est à la fois triste d’en finir mais aussi content de rentrer et de pouvoir se reposer (enfin pour ceux qui auraient peu dormi pendant le stage). Mais finalement, on n’a pas eu le temps de penser et d’avoir froid en ce dimanche 12 mai. Au bout de 2 km, nous voilà déjà au pied de la route des Crêtes de bon matin. C’est dur ! 6,1 km avec un dénivelé moyen de 7,3%, dont des murs à 15,2%. Après, il a fallu descendre cette route pour retourner à La Palud, et là, c’est le froid qui nous a ralenti. Bon, pendant cette route des Crêtes difficile, nous en avons profité pour faire les touristes, s’arrêter régulièrement et profiter ainsi du paysage. Une fois finie, Didier nous a rejoint pour finir le stage comme il l’avait commencé, avec nous. Après l’avoir retrouvé, il a fallu enchaîner les faux plats montant et descendant jusqu’à Moustiers-Sainte-Marie. Ces difficultés passées et quelques photos prises pour admirer les vues, nous voilà face au Mistral, en sachant qu’il va nous accompagner jusqu’à Pertuis. On s’est arrêté le midi à Valensole pour déguster notre dernier Pique-nique. A l’abri du vent, on a pu peaufiner notre bronzage de cycliste sous un beau ciel bleu.
L’après-midi, et pour contrer ce vent, un beau relais s’est formé entre Valensole et Manosque. Une fois Manosque passé, on revenait sur des routes qu’on connaissait tous par cœur, et l’odeur de la maison se rapprochait à grands coups de pédales. Puis, il a fallu pédaler fort entre Grambois et Pertuis. Mais l’appel du sprint final, pour lequel Pascal s’était réservé pendant 4 jours, était trop fort. Les 10 kilomètres entre Grambois et Pertuis ont été avalés en seulement 17 minutes (merci Strava) !! Finalement, pour arriver tous ensemble, le sprint n’a pas vraiment eu lieu, même si on a eu quelques attaques, entre autres de Théo, Pascal, Olivier, Jean-Marie et moi-même.
En résumé, le stage par étapes est bien car on ne fait jamais deux fois le même chemin. Après, il faut avoir de la chance avec la météo, ce qui a été notre cas. On est également tombé sur de très bons hôtes qui nous ont toujours accueilli avec le sourire et nourri excessivement bien. Quoi qu’il en soit, l’ambiance est toujours aussi bonne et ces stages permettent de voir les copains du dimanche différemment.
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